FAIRE LIENLIEUCOMMUNE

À Saint-Denis, nous avons besoin de retisser ce qui s’est défait depuis des années en raison des mandats municipaux qui s’héritent, des alliances opportunistes qui se nouent à huis clos, des visages qui changent peu et des méthodes clientélistes hérités de la colonie. Ils et elles gouvernent entre eux, entre pairs, entre notables, dans une logique d’exclusion à petit feu mais constante. La politique est devenue une affaire de familles, de réseaux, de fidélités plus que de service public et d’intérêt général. La voix des habitants, elle, est souvent instrumentalisée, rarement écoutée. Nous avons besoin de refaire société ; de recréer la confiance. De faire lien, de faire lieu, de faire commune

FAIRE LIEN

Dans une Commune aussi métissée, aussi jeune, aussi vivante que la nôtre, l’avenir ne se construira ni dans la séparation, ni dans l’indifférence. Il se construira en lien — entre les habitants-citoyens, les quartiers, les générations, les cultures, les élus et les institutions.
Faire lien, c’est plus qu’un mot d’ordre : c’est une vision de la Commune comme un espace de rencontre, de dialogue, de solidarité. C’est une politique de la relation. Un art de rassembler.

Faire lien, c’est lutter contre les fractures invisibles

Saint-Denis est riche de ses contrastes, mais elle ne doit pas être une mosaïque éclatée. Trop souvent, les habitants des hauts ne croisent pas ceux des bas. Trop souvent, des quartiers vivent côte à côte sans se parler, sans se connaître, sans se comprendre. Faire lien, c’est briser ces silences, traverser les frontières symboliques, cultiver le sentiment d’appartenance à une Commune commune.

Faire lien, c’est mettre les habitants au cœur du projet municipal

Les citoyennes et les citoyens ne sont pas de simples administrés. Ils sont les dépositaires d’un savoir d’usage, d’une capacité à agir, d’un désir de Commune. Faire lien, c’est multiplier les espaces d’écoute, de co-construction, de participation. C’est créer du lien entre les institutions et la vie réelle, entre les décisions publiques et les besoins concrets.

Faire lien, c’est réparer ce que l’individualisme et l’isolement ont abîmé

La solitude, le repli sur soi, le sentiment d’abandon sont devenus des réalités quotidiennes pour trop de Dionysien·nes. Faire lien, c’est répondre à l’urgence sociale. C’est soutenir les associations, les solidarités de proximité, les lieux de convivialité. C’est faire en sorte que personne ne soit laissé au bord du chemin.

Faire lien, c’est tisser un réseau d’entraide et de confiance

Une Commune robuste est une Commune où les gens se connaissent, s’entraident, se parlent. Cela passe par des petites choses : une place animée, une école qui ouvre ses portes après les cours, un marché où l’on discute, un espace jeunesse vivant. Faire lien, c’est réinventer ces lieux où les regards se croisent, où les générations se rencontrent, où les idées circulent.

Faire lien, c’est bâtir un avenir commun dans la diversité

Notre Commune est belle de ses cultures, de ses langues, de ses parcours multiples. Mais la diversité ne suffit pas : elle doit devenir dialogue. Faire lien, c’est créer du commun à partir des différences. C’est faire de la culture un moteur de cohésion. C’est refuser la peur de l’autre, pour faire de Saint-Denis une Commune accueillante, inclusive et digne.

Faire lien, c’est croire que l’avenir de Saint-Denis ne se joue pas dans la compétition mais dans la coopération.

C’est croire que les réponses aux défis d’aujourd’hui – climatiques, sociaux, démocratiques – ne viendront que si nous sommes capables de nous relier, d’écouter, de comprendre et d’agir ensemble.

Faire lien, c’est faire Commune. Faire lien, c’est faire Société. Faire lien, c’est faire Dignité. Et ce sera le cœur de notre engagement pour 2026 et les années suivantes.

Giovanni PAYET, municipales 2026, La Voix Citoyenne

FAIRE LIEU

Faire lieu, c’est donner corps à notre projet de Commune. C’est transformer l’espace en lien, le territoire en récit, les quartiers en foyers de vie et d’émancipation. À Saint-Denis, nous ne voulons pas seulement gérer la Commune. Nous voulons l’habiter, l’inventer, la faire lieu.

Faire lieu, c’est redonner du sens à l’espace public

Le lieu n’est pas un simple point sur une carte. Il est vécu, traversé, habité. Un lieu, c’est ce qui fait mémoire, ce qui rassemble, ce qui porte une identité. Trop de nos espaces sont devenus anonymes, utilitaires, inhospitaliers. Faire lieu, c’est leur redonner une âme. C’est faire en sorte que chaque square, chaque marché, chaque carrefour soit pensé comme un espace de vie, d’échange, de dignité.

Faire lieu, c’est faire émerger des centralités dans tous les quartiers

Saint-Denis ne doit pas être une Commune polarisée où tout se concentre dans quelques zones. Faire lieu, c’est créer des centralités nouvelles dans les quartiers populaires, les hauts, les zones en marge. C’est donner à chaque quartier des espaces repères : une place, une médiathèque, une maison de quartier, un café culturel… des lieux qui ancrent, qui fédèrent, qui donnent envie de rester, de revenir, de construire ensemble.

Faire lieu, c’est faire œuvre de justice spatiale

L’aménagement urbain n’est pas neutre. Quand certains vivent près d’un parc et d’autres au bord d’une route bruyante, ce n’est pas un hasard : c’est une inégalité. Faire lieu, c’est réparer cela. C’est réinvestir les friches, revaloriser les cœurs de quartier, reconnecter les territoires isolés. C’est une politique de la présence, pas de l’abandon.

Faire lieu, c’est créer des espaces à la hauteur de nos liens

L’espace façonne nos relations. Un banc favorise une discussion. Un terrain de sport crée de la fraternité. Un jardin partagé tisse des solidarités. Faire lieu, c’est comprendre que l’architecture du vivre-ensemble commence par des lieux accueillants, accessibles, appropriables. Des lieux pensés non pas pour surveiller ou consommer, mais pour se rencontrer et coexister.

Faire lieu, c’est faire culture, faire mémoire, faire avenir

Chaque lieu peut être une scène d’expression. Faire lieu, c’est ouvrir des espaces pour la culture, pour la parole, pour la création. C’est inscrire dans la Commune les récits de celles et ceux qui l’ont construite, qui l’habitent, qui l’aiment. C’est faire de Saint-Denis une Commune qui se raconte, qui s’honore, qui se projette.

Faire lieu, c’est faire exister, c’est faire tenir, c’est faire vivre. C’est un acte profondément politique : il dit que nous ne voulons pas seulement habiter une Commune, mais y vivre pleinement, avec dignité, avec fierté, avec humanité.

Faire lieu, c’est faire territoire. Faire lieu, c’est faire Commune. Faire lieu, c’est faire espérance. Et ensemble, en 2026, nous ferons lieu à Saint-Denis.

Giovanni PAYET, municipales 2026, La Voix Citoyenne

FAIRE COMMUNE

« Faire commune » : deux mots simples, mais une vision profonde et résolue pour l’avenir de Saint-Denis. Dans un monde où les fractures se multiplient — sociales, écologiques, territoriales — nous devons réapprendre à faire ensemble. Faire commune, c’est refuser la résignation. C’est une ambition politique, mais aussi un acte de foi dans la capacité des citoyens à se réapproprier leur commune, leur quotidien, leur avenir.

Faire commune, c’est remettre le collectif au cœur de l’action publique

Face à l’individualisme qui s’installe et à la défiance envers les institutions, faire commune propose une autre voie : celle du lien, de la coopération, de la solidarité. Cela signifie impliquer les habitants dans les choix, valoriser les savoirs d’usage, écouter ceux qui vivent les réalités du terrain. Les quartiers populaires ne doivent plus être des angles morts, mais les points de départ d’un renouveau commun.

Faire commune, c’est redonner du sens au mot “commune”

Le mot « commune » ne désigne pas seulement une circonscription administrative. Il incarne un projet partagé, un territoire habité, une histoire commune à écrire. Faire commune, c’est faire de Saint-Denis une Commune qui n’appartient pas à une élite, mais à toutes et tous. C’est considérer que la démocratie locale ne se résume pas aux urnes, mais se construit jour après jour, dans les conseils de quartier, les associations, les tiers-lieux,les jardins partagés… dans les lieux communs de vie !

Faire commune, c’est prendre soin de ce que nous avons en partage

L’espace public, le climat, l’eau, l’énergie, les ressources, le vivre-ensemble : tout cela ne nous appartient pas individuellement. Ce sont des communs, à protéger, à entretenir, à transmettre. À Saint-Denis, cela veut dire reconquérir les espaces délaissés, apaiser les rues, végétaliser les quartiers, créer des lieux où l’on se rencontre, où l’on respire, où l’on construit des solidarités nouvelles.

Faire commune, c’est penser local pour agir global

Les grands défis — le réchauffement climatique, la vie chère, les inégalités — trouvent leurs réponses dans l’échelon local. En faisant Commune, nous bâtissons une Commune robuste, inclusive et créative. Une commune qui lutte contre les passoires thermiques comme nos écoles, favorise les mobilités actives comme la marche et le vélo, soutient les circuits courts développés par nos agriculteurs, redonne du pouvoir aux citoyens qui font battre le cœur de Saint-Denis.

Faire commune, c’est une promesse de dignité et d’émancipation

Aucun quartier, aucun habitant ne doit être laissé de côté. Faire Commune, c’est porter la voix de celles et ceux que beaucoup ne souhaitent plus entendre et écouter. C’est garantir à chacun un accès réel à l’éducation, à la culture, à la santé, à l’emploi. C’est reconnaître la diversité de Saint-Denis comme une force, et bâtir ensemble une Commune fière de ses héritages et ouverte sur l’avenir.

Faire Commune, c’est une orientation politique forte, un engagement pour une Commune plus juste, plus belle, plus humaine. C’est une invitation à agir ensemble, à rêver ensemble, à construire ensemble.

Car la Commune ne se décrète pas, elle se fait. Et elle se fait avec vous.

Giovanni PAYET, municipales 2026, La Voix Citoyenne